Des chercheurs de l’Université de Surrey (près de Londres) et du Trinity College (Dublin) finalisent la mise au point d’une nouvelle génération de capteurs pour poser des diagnostics de santé chez l’homme.
Leur découverte va permettre de faire de nouvelles études difficiles à entreprendre avec les anciennes générations de capteurs car ils n’avaient pas la souplesse de ceux qui viennent d’être mis au point par Alan Dalton et Jonathan Coleman et pour cause : du graphène (matériau composé de carbone et épais d’un seul atome) a été infusé dans la masse de simples élastiques en caoutchouc !
Et pour couronner le tout, ces élastiques « intelligents » ne coûtent presque rien à fabriquer ce qui constituait un autre frein à l’utilisation généralisée de capteurs pour étudier le corps humain. Ce nouveau dispositif permet de capter des mouvements de faible amplitude : dès qu’il y a une déformation de l’élastique, le courant électrique conduit par le graphène est modifié. Des applications pour la santé, le sport, la robotique ou les transports sont déjà envisagées.
Après avoir été pendant quelques années un matériau prometteur cantonné aux études dans les laboratoires, le graphène trouve peu à peu des applications.
L’équipe de chercheurs du professeur Jonathan Coleman avait déjà fait parler d’elle récemment en découvrant une nouvelle méthode pour produire facilement du graphène… avec du graphite et du savon dans… un mixeur !